Comment être des grands-parents idéals ?

A une époque où les codes changent, difficile de trouver sa place. Parfois jeunes et souvent dynamiques, encore dans vos vies professionnelles et positivement égoïstes, vous illustrez une nouvelle génération de papy et de mamy. On vous livre nos conseils pour tenir le rôle parfait !

Grands-parents et petits-enfants

Bonne Maman se transforme en Super Mamy

Fini le temps des mamys aux permanentes et cheveux blancs qui, un tablier noué autour d’un bon fessier, confectionnait leurs confitures toute la journée ! Place aux mamys modernes qui pour beaucoup travaillent et jonglent (encore) avec leurs emplois du temps. Des mamys et des papys qui savent (en gros) à qui consistent Facebook & Co et sont prêts à être là pour leurs petits-enfants sans pour autant assurer le baby-sitting à plein temps. Bref, terminé le temps de l’ultra-disponibilité : vous avez des envies et des plaisirs que vous souhaitez encore combler.

Heureux de cajoler vous petits-enfants ? Oui ! Mais selon le Docteur Martin Monville, psychanalyste spécialisé dans les relations familiales, il est important d’imposer son emploi du temps, ses plaisirs propres et son style de vie : il s’agit là d’un partage, et non d’une hyper-disponibilité.

Conseiller sans imposer !

On le sait, et c’est presque une règle d’or : qui conseille sans arrêt les parents du petit Gabriel se confronte à de possibles susceptibilités ! Le syndrome « fais pas ci, fais pas ça » fait quelques dégâts. A l’instar de Marjorie, 53 ans, jeune mamy d’une petite Kathia, 3 ans : « Quand me fille a eu son premier enfant, je ne sais pas ce qui m’a pris : J’ai tout de suite imposé ma façon de faire. Et dès que Véronique, ma fille, changeait les couches, donnait le biberon, habillait Kathia, j’arrivais à redire sur sa manière de procéder. Un jour, elle a craqué et m’a chassé de sa maison. J’ai compris que je l’infantilisais. Je m’en veux encore aujourd’hui. »

On évitera alors les « tu devrais faire ci » pour privilégier les « tu vois ma chérie, si tu la changes avant de lui donner à manger, tu seras tranquille et elle pourra tranquillement digérer ». Bref, faites-lui profiter de votre expérience mais en expliquant plutôt qu’en imposant votre vérité.

Éduquer mais (surtout) profiter

Affranchis des contraintes du quotidien et forts de votre expérience de parents, votre rôle est finalement plus que profitable : vous êtes là pour prendre le meilleur, comme le souligne le Docteur Monville : les grands sont plus disponibles et plus patients que les parents, ils n’ont pas à se poser en éducateurs et l’autorité qu’ils manifestent envers les petits-enfants est généralement mieux acceptée.

Une place qu’a tout de suite choisie Louisa à la naissance de sa petite-fille Adeline (1 an) : « Je profite à fond des moments de joie avec elle tout en lui offrant les bases d’une bonne éducation : politesse, respect, altruisme… Mais je reste à ma place : celle du plaisir et du partage ! ». Et du côté du papy, c’est le mode « rattrapons le temps perdu » qui s’est illico mis en marche : « Je travaillais beaucoup quand mes propres filles étaient petites. Alors maintenant, je joue à fond mon rôle de papy joueur et rigolo et je découvre chaque jour les multiples facéties d’un enfant. C’est génial. ».

Transmettre pour mieux avancer

Vous êtes les garants d’un certain passé. Celui d’une époque mais aussi d’une histoire familiale qui servira de fondation à la vie présente et future de vos petits-enfants. Profitez des pages propice à la curiosité (6/10 ans) pour consacrer des moments uniques durant lesquels vous évoquerez vos racines (et donc les siennes) et toutes ces petites anecdotes qui nourriront sa culture familiale !

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