Les bienfaits de la cure thermale
Et si le séjour le plus cool du moment était une cure thermale ? Suivez notre guide sur ces lieux où le bien-être coule de source.
Faites le test ! Lancez « cure thermale » pendant un dîner, et mille et un clichés désuets vont déferler à coup sûr : sur le séjour annuel des grands-parents ; sur les villes assoupies ; sur les maladies de peau pas très glamour… Autant d’idées reçues ! Boosté par la vogue du green, du bio, du sain et de l’efficace, le thermalisme à la française a repris des couleurs flamboyantes. Pour les beauty addicts exigeantes, méfiantes vis-à-vis de la chimie et soucieuses de résultats visibles, les eaux minérales (dont les vertus thérapeutiques sont reconnues par l’OMS) sont devenues des élixirs cultes.
Une pratique antique
Vieux de deux mille ans, le thermalisme – antistress, peau saine, minceur et anti-âge – redevient le nouveau chic de l’époque, dopé par les investissements massifs des grandes marques. Simple et perfectionné, high-tech et super nature. Et renoue avec son âge d’or : c’était le début du XXe siècle, artistes et aristos du Tout-Paris venaient « prendre les eaux ». Le soir après les soins, détendus et relaxés, on voyait les femmes en robe de soie longue et les maris en habit déambuler jusqu’aux casinos des palaces rococo. Après la Seconde Guerre mondiale, perdant leur faste, les centres de cure ont été plus spécifiquement réservés aux malades. Aujourd’hui, l’heure est à la renaissance green et raffinée : hôtellerie étoilée sur des sites époustouflants, spas de luxe et soins sophistiqués.
Le retour des séjours aux thermes
Les eaux thermales (déclinées en jet, en boue, en gaz…) agissent sur les douleurs, la détente musculaire, la souffrance articulaire et dermique, l’appareil respiratoire et la santé globale mentale et physique. On vient pour se soigner, mais aussi pour retrouver une jolie peau… Bref, non seulement les cures traditionnelles (dont les soins sont remboursés par l’Assurance maladie) ont de beaux jours devant elles (560.000 curistes en 2015 soit 2,5% de plus qu’en 2014), mais la vogue des cures bien-être explose. Un nouveau public d’esthètes se retrouve dans les plus beaux instituts, toujours nichés à proximité des sources, dans les lieux purs et préservés.